En 2021, le NXR est remplacé par le NXR-2. Découvrez-le !


SHOEI NXR

1ères impressions après 1 000 km

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 SHOEI est sans doute la marque de référence en matière de casques haut de gamme. Depuis des décennies, le fabricant japonais a habitué les motards à des produits qui se démarquent par leur style, leur agrément général et leur tenue dans le temps.

Dans cette logique, SHOEI conserve généralement ses modèles plusieurs années sans évolution majeure alors que ses concurrents cherchent à occuper le devant de la scène en renouvelant leurs gammes plus régulièrement. Nous avons donc décidé d’enfiler un NXR pour voir si, 6 ans après son lancement, cet intégral sportif tient encore son rang.

SHOEI reprend à son compte le principe de Léonard de Vinci selon lequel “la simplicité est le plus haut de degré de la sophistication” et affirme qu’il vous suffit de votre monture et d’un NXR pour retrouver l’essence même de la moto. Pas de gadget, pas d’équipement inutile. Juste ce qu’il faut pour rouler.


L’essentiel et plus encore…

En jetant un œil à la fiche technique, on constate donc que l’écran solaire est le seul élément inutile. Pour le reste, tout y est : calotte en fibres proposée en 4 tailles, calotin en EPS multi-densité, intérieur démontable et lavable, système de ventilation dynamique avec un évent inséré dans la mentonnière,trois entrées d’air frontales réglables et un large extracteur à l’arrière, un écran équipé d’une lentille Pinlock pour limiter la formation de buée qui vient s’appliquer sur un joint silicone pour optimiser l’étanchéité à l’air comme à l’eau.

Côté sécurité, la marque japonaise a opté pour un serrage par boucle double-D et pour son système d’extraction d’urgence E.Q.P.S.

Enfin, le NXR est prédisposé pour recevoir un système de communication.


Finition haute en couleurs !

Certes, bien des casques en proposent moins mais à près de 460 € en version unie et 530 € pour les modèles décorés, on s’attend logiquement à une dotation complète. Et justement, question look, Aurélie a opté pour la livrée Zork TC-7. Difficile de passer inaperçue avec cette déco. Appliquée à la main, sa finition est au-dessus de tout reproche et son style est tout à fait dans l’ère du temps et du revival 80’s.

L’assemblage des autres parties du casque est à l’avenant. Rien ne dépasse. Les moulages des éléments en plastique n’appellent aucune critique.


Taillé pour la route.

En revanche, petit bémol à l’enfilage et au retrait, comme sur le GT-Air II testé par Charles en 2019. Le passage des oreilles peut s'avérer douloureux. A garder à l’esprit dans le cadre d’une utilisation quotidienne faite de petits trajets multiples. Pour ça, un modulable comme le Neotec II sera sans doute plus adapté.

A l’inverse, une fois sur la tête, le confort des mousses et la douceur de leur revêtement en font un cocon. Le maintien est parfait et même si le volume intérieur reste contenu, il s’avère un peu plus accueillant sur ce point que le GT-Air II.

Autre aspect sur lequel il se démarque de ce dernier : le champ de vision. L’écran principal descend plus bas et offre ainsi une vue plus dégagée aussi bien vers l’avant qu’en périphérie. Un vrai avantage sur la route. 

Les conditions météo actuelles étant plutôt clémentes, nous n’avons pas testé l’efficacité de la lentille Pinlock. Toutefois si elle est correctement installée (demandez-le à votre revendeur), le système a fait ses preuves.

Enfin, Charles avait parfois éprouvé des difficultés à bien fermer l’écran du GT-Air II. Aurélie n’a pas rencontré la même difficulté avec le NXR. L’étanchéité à l’air annoncée par SHOEI est au rendez-vous, avec à la clé un intégral plutôt silencieux, même sur une moto dépourvue de carénage (tests réalisés avec une Aprilia Shiver et une Indian Scout Bobber).

Aux vitesses légales, le NXR s’avère stable. Le court aileron intégré à l’extracteur d’air y contribue sans doute et la forme épurée du casque également tout comme son poids annoncé à moins de 1350 g. Même après 500 km dans la journée, ce SHOEI ne met pas vos cervicales à l’épreuve.

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En conclusion,

Après environ 1 000 km, le NXR fait encore une excellente 1ère impression. Bien fini et confortable à l’usage, il peut toujours faire office de référence en matière de casque intégral destiné à une usage routier. Et même si l’utilisation d’une paire de lunettes de soleil peut sembler anachronique, on se console aisément avec le poids contenu, la ventilation efficace et le bon champ de vision. Et ce d’autant plus qu’on pourra toujours opter pour les écrans en option : fumé clair ou foncé, effet irridium décliné en plusieurs teintes, le choix est assez large. Le must ? Optez pour l’écran photochromique !